Si l’auto-évaluation est un des éléments phares du PEL, celui-ci, pour effectivement faire ses preuves dans les domaines «captifs» de l’enseignement / apprentissage des langues, doit aussi prendre en considération les besoins et les buts des enseignants et des institutions, en particulier l’évaluation des performances des apprenants. Cette évaluation est d’ailleurs une des dispositions officielles du PEL. Le PEL suisse, par exemple, veut aider les enseignant(e)s, écoles et institutions de formation à évaluer et documenter les prestations et à situer les examens finaux et les certificats ou diplômes internes et externes selon les niveaux de référence du Conseil de l'Europe. Le PEL revêt également une importance dans l'élaboration d'examens. Les écoles et les institutions de formation sont ainsi appelées à dessiner leur profil sur la base du PEL, afin qu’elles se rendent transparentes à l'égard d'un vaste public et que leurs offres et leurs examens deviennent comparables à l'intérieur du vaste cadre qu'est le cadre européen.
Comment faire, cependant pour que des tests et des évaluations deviennent transparents et comparables aux niveaux communs de référence, et cela, aimerait-on ajouter, tout en restant faisables, c’est-à-dire compatibles avec les ressources dont disposent les enseignants?